L’éclat du noir et blanc, 30 films hauts en couleur ! 2019 / Cinema
Evènement passé.
Du 3 au 28 avril 2019 (75).
Le noir et blanc n'a jamais déserté nos écrans, il reviendrait même en force depuis l'arrivée du numérique ; revisité, nouvellement éclairé, ravivant notre imaginaire cinématographique. Tournés à Buenos Aires, à Paris, dans un pays imaginaire africain ou la forêt philippine, ils ouvrent à tous les imaginaires, tous les territoires, toutes les cultures, tous les genres. Retour sur les films en noir(s) et blanc(s) de notre époque.
Les temps forts :
> Soirée d'ouverture (mercredi 3 avril à 20h) : Control d'Anton Corbijn
> Projection de Mes Provinciales de Jean-Paul Civeyrac (vendredi 12 avril à 20h30) en présence du réalisateur
> Projection de L'Astragale de Brigitte Sy (dimanche 14 avril à 14h30) en présence de la réalisatrice
Les thématiques :
> La palette des sentiments - Draps froissés, silhouettes baignées de lumière, visages en gros plan. Le noir et blanc est la couleur des confidences, des aveux chuchotés, des corps mêlés, des ombres qui passent dans les yeux et les émotions. Philippe Garrel en est le maître absolu, tant il a si bien magnifié les histoires d'amour douloureuses et lumineuses. De son côté, Hong Sang Soo aime jouer avec la couleur des sentiments : ses variations d'un même motif apparaissant d'autant plus clairement qu'ils se reproduisent dans le même nuancier.
> La mémoire des villes - « La forme d'une ville change plus vite, hélas ! que le coeur d'un mortel » écrivait Charles Baudelaire. Le noir et blanc arrête le temps, ses couleurs ne se délavent jamais, ne se démodent pas. Il traverse le temps et les époques, rendant les rues, les immeubles, les façades aussi palpables, aussi sensibles que lorsqu'ils subsistaient encore. Guy Maddin (Winnipeg mon amour) y mêle souvenirs, archives, et prises de vue réelles, tout comme Terence Davies (Of Time and the City). Le film noir s'y déploie toujours (13 Tzameti), ou la mémoire du rock, résolument urbaine, intimement liée au noir et blanc, la couleur du blouson de cuir et des fumées de cigarettes (Control, Leto, Coffe and Cigarettes).
> La couleur du récit - "Le titre, l'image en noir et blanc, la musique jazz : tout fleure bon le cinéma indépendant américain dans cette comédie... allemande" écrivait Frédéric Strauss dans Télérama à la sortie de Oh Boy en 2013. Histoire de rappeler que le noir et blanc se déploie volontiers sous la bannière du cinéma d'auteur, qui a le vent en poupe en Allemagne depuis 2010 comme l'explique le spécialiste du cinéma allemand Pierre Gras, tout comme dans la saga Heimat, récit historique et tellement contemporain !
> Journée allemande - "Le titre, l'image en noir et blanc, la musique jazz : tout fleure bon le cinéma indépendant américain dans cette comédie... allemande" écrivait Frédéric Strauss dans Télérama à la sortie de Oh Boy en 2013. Histoire de rappeler que le noir et blanc se déploie volontiers sous la bannière du cinéma d'auteur, qui a le vent en poupe en Allemagne depuis 2010 comme l'explique le spécialiste du cinéma allemand Pierre Gras, tout comme dans la saga Heimat, récit historique et tellement contemporain !
> Soirée Philippe Garrel
> Cours de cinéma
Forum des images
2 rue du cinéma
75011 Paris
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