Pour accéder à toutes les fonctionnalités de ce site, vous devez activer JavaScript. Voici les instructions pour activer JavaScript dans votre navigateur Web.

Jerzy Skolimowski - Cinema / Foxoo
Local-events / Vos évènements relayés sur Twitter GUIDE   SUIVRE
Ma ville   Mes évènements   Annoncer un évènement
Source : #6402 Publié le 29/08/11 | Vues : 50

Jerzy Skolimowski / Cinema


Profondément marqué par la guerre (il est retrouvé survivant dans les décombres de sa maison à Varsovie, tandis que son père résistant est fusillé par les Nazis), Jerzy Skolimowski manifeste peu d'intérêt pour les études, et se fait même souvent renvoyer. Il entreprend néanmoins des études universitaires de Littérature et d'Histoire afin d'échapper au service militaire. Il se forme par la suite à l'école de cinéma de Lodz, en compagnie en particulier de Roman Polanski, pour lequel il écrira en 1962 le scénario de son premier film : LE COUTEAU DANS L'EAU.







Passionné de Jazz, sa collaboration avec Krzysztof Komeda lui permet de rencontrer Andrzej Wajda. Ce dernier lui confie alors l'écriture du scénario des INNOCENTS CHARMEURS. A peine âgé d'une vingtaine d'années, Jerzy Skolimowski a déjà à son actif plusieurs recueils de poèmes, une pièce de théâtre, des court-métrages, un documentaire (Akt) et plusieurs scénarii. Dans la mouvance du vent libertaire qui balaye le cinéma d'Europe Centrale dans le cinéma des années 60, avec des cinéastes comme Milos Forman qui insufflent un traitement ironique aux conflits inter-générationnels, Skolimowski participe au renouveau du cinéma polonais. L'engagement physique, la dépense, l'énergie se retrouvent justement dans ses films, tant dans la mise en scène et le montage qu'à l'écran, et resteront tout au long de sa carrière un signe particulier de sa poétique.


Avec SIGNES PARTICULIERS : NEANT en 1964 (jusqu'à SUCCESS IS THE BEST REVENGE en 1984), Jerzy Skolimowski inaugure le premier film semi autobiographique d'une série de six sur le thème de la perte de l'innocence, dans lesquels il tient notamment le rôle récurrent du personnage Andrzej Leszezyc. Après LA BARRIÈRE en 1966, il signe LE DEPART, dans lequel il dirige Jean-Pierre Léaud, qui remporte l'Ours d'or au Festival du film de Berlin. La même année, il conçoit HAUT LES MAINS, comme 'un gigantesque cri silencieux, une provocation adressée aux 32 millions de Polonais pour les faire réagir'. Le film est d'ailleurs rapidement interdit, et ne sortira qu'en 1980.


Partager :
Facebook